PISTOLET DE VOYAGE TRANSFORME À PERCUSSION, vers 1790.

Calibre 12 mm.

Les parties métalliques sont dans un poli légèrement piqué par endroits, belles marques de forge.

Bonne mécanique à percussion, introduite sur une platine à l’origine à silex. Le corps de platine n’est pas marqué.

Le canon de 10,8 cm est octogonal avec bouche évasée, il est dans un état analogue au reste, bon poinçon de St Etienne, un poinçon non identifié dans un insert de laiton.

Petite hausse fixe sur la queue de culasse, guidon fixe également. Petites gravures florales.

La surface de l’intérieur lisse est en bon état, légèrement oxydé.

Le bois de beau fil à long fût est dans une petite patine, marques de manipulations mineures.

Calotte à longues oreilles, petit enfoncement de la queue du pontet, laissant un léger jour avec le bois, à redresser. Belle contreplatine en deux parties.

La baguette est manquante, remplacée par un ersatz moderne.

Arme de défense faite à l’époque des diligences et des voitures de poste sous Louis XVI, transformé à percussion sous Louis-Philippe.

Réf. 66317:

Longueur : 220mm

Avant l’apparition du revolver, le pistolet constituait l’arme de défense des voyageurs confrontés aux bandits de grand chemin qui sévissaient au XIXe siècle.