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PISTOLET BRIQUET du XVIIIe
Il est Inspiré des pistolets Queen Ann à coffre de la même époque.
Il est constitué d'une platine à silex dans un long coffre en acier avec une chambre de combustion pour mettre l'amadou à enflammer.
L'entrée est recouverte par la batterie lorsque celle-ci est rabattue pour la percussion par le chien munie d'un silex.
Ce sont les étincelles produites qui mettent le feu à l'amadou, matière fortement inflammable.
La partie avant du coffre munie d'un petite porte coulissante constitue une réserve à silex.
Sur le côté droit est fixé un petit réceptacle métallique. La détente est sans pontet, à l'extrémité inférieure du coffre se trouve un petit bipied pour poser le briquet sur une table. Le dessous du coffre porte le chiffre 1613 en chiffres romains.
La crosse plate légèrement bombée est en bois dans une jolie patine, enture autour de la queue de culasse.
Intéressant objet utilitaire de la vie courante issu des progrès réalisés dans le domaine de l'armement.
On oublie aujourd'hui que de l'antiquité au XVIIIe siècle, le feu était fait grâce à la percussion d'un objet métallique sur du silex pour produire des étincelles.
Si l'outil a évolué au cours des siècles avec la technique, le principe pour faire du feu est resté longtemps le même.
Ref. 10293, détails
Longueur : 16 cm
Marquages : MDCXIII