DJEZAÏL À SILEX du XIXème.
Un jugement a priori pourrait voir une arme fruste et primitive. Mais ce qui compte dans ce type d'arme est le canon et celui-ci est de bonne qualité permettant de transformer le Pachtoun en guerrier.
Platine britannique de prise, il manque la partie supérieure du chien.
Canon légèrement tromblonné, de 100 cm, octogonal au tonner. Comporte un dioptre fixe.
Il est fixé au fut par des bracelets laiton.
Grenadière inférieure en fer. Manque celle du centre du fût, mais il est probable qu'elle était en textile ou en cuir.
Détente proéminant, pas de pontet.
La monture à cette forme caractéristique à ces armes Afghanes.
Ensemble patiné en état convenable.
Réf 65422,
Long : 131 cm.
Avec un jugement a priori on pourrait voir une arme fruste et primitive. Mais ce qui compte dans ce type d'arme est le canon et celui-ci est de bonne qualité permettant de transformer le Pachtoun en guerrier redoutable.
Citation relevée sur Wikipedia.org :Les tireurs afghans étaient experts pour ce qui est de la précision et leurs juzzails tiraient des balles dures, de longs clous en fer ou des galets, portant jusqu'à 250 mètres. Les Afghans pouvaient passer leurs grandes carabines, légères comme des plumes, en travers de leurs épaules, et sauter avec agilité de rocher en rocher. Ils adoraient les décorer : le [Lieutenant James] Rattray rapporte qu'il en a vu une incrustée de dents humaines.